LA SOLIDARITE AVEC LES MIGRANT.E.S N’EST PAS UN CRIME !
LIBEREZ ALI CAN AYBAYRAK ET HUSEYIN SAHIN !
Le 17 novembre 2020, Ali Can AYBAYRAK et Hüseyin SAHIN ont été arrêtés et mis en garde à vue sur l’île de Lesbos en Grèce alors qu’ils aidaient deux membres du ESP (Parti Socialistes des Opprimé.e.s de Turquie) venus sur l’île pour s’y réfugier. Ces derniers comme Ali Can AYBAYRAK et Hüseyin SAHIN sont des réfugiés politiques.
L’Etat fasciste turc exhorte d’innombrables personnes, principalement des socialistes, des kurdes mais aussi tous les membres de l’opposition à quitter la Turquie pour échapper à l’emprisonnement. Ils/elles sont contraint.e.s de venir en Europe ou dans d’autres pays du monde et doivent continuer leur vie en tant que réfugiés politiques.
Ali Can ALBAYRAK et Hüseyin SAHIN sont deux socialistes qui luttent pour la démocratie et la liberté. Alors qu’ils travaillaient au sein du Parti Socialiste des Opprimé.e.s, ils ont été à plusieurs reprises détenus, arrêtés et soumis à la répression et à la violence. Les socialistes, qui ont dû fuir en Grèce à cause de cette pression et de ces violences et peines de prison, ont poursuivi leur lutte politique en Grèce, où ils sont venus en tant que réfugiés politiques. Tout en luttant contre les politiques anti-migrations de l’État grec, ils se sont également montrés solidaires avec les migrant.e.s.
Ali Can ALBAYRAK, Hüseyin SAHIN ont été battus et mis en garde à vue sur l’île de Lesbos alors qu’ils aidaient deux réfugiés politiques, et ensuite ils ont été placés en détention provisoire sur décision du procureur. Les socialistes, qui ont été soumis à la torture et à la violence de la police grecque, ont ensuite été maltraités dans la prison de Chios, où ils ont été emmenés et soumis à des fouilles à nu. Nou sommes préoccupés par leurs conditions de détention et de santé.
Nous condamnons l’Etat grec et l’UE en ce qui concerne leur politique d’immigration. Comme s’il ne suffisait pas aux réfugiés d’être placés dans des camps de rassemblement et de vivre dans des conditions inhumaines, la police des frontières a également recours à des pratiques d’expulsions illégales et violentes contre les réfugié.e.s nouvellement arrivé.e.s.
Ali Can ALBAYRAK et Hüseyin SAHIN ont été et sont soumis à la torture parce qu’ils étaient en solidarité humanitaire avec deux réfugiés politiques menacés d’extradition illégale.
En tant qu’AvEG-Kon (Confédération des Immigré.e.s Opprimé.e.s d’Europe), nous appelons tous les partis et organisations actifs en Europe, en particulier les travailleurs et travailleuses, les opprimé.e.s à protester contre l’Etat grec, à soutenir Ali Can ALBAYRAK et Huseyin SAHIN et à intensifier la lutte pour leur libération.
Il est de notre responsabilité politique et humanitaire de renforcer la solidarité avec les réfugié.e.s qui luttent chaque jour pour leur survie contre la politique de migration de l’Union Européenne. Nous appelons l’Etat grec à mettre fin à ces attaques illégales contre les réfugié.e.s.
LIBERTE POUR LES REFUGIES POLITIQUES !
LIBEREZ ALI CAN AYBAYRAK ET HUSEYIN SAHIN !
Confédération des Immigré.e.s Opprimé.e.s d’Europe (AvEG-Kon)